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Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
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Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
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Après son premier titre chez elle en 1995, l’Afrique du Sud vient de conquérir pour la deuxième fois le trophée Webb Ellis, rejoignant ainsi l’Australie, qui avait elle aussi gagné deux fois (1991 et 1999)
Cliquer sur la photo pour l’agrandir L’Angleterre, malgré tous ses efforts, n’a pu renouveler la performance de 2003, s’inclinant devant des Springboks peut-être moins entreprenants que lors de leurs matches précédents, mais sacrement courageux et réalistes. En effet, c’est grâce à la botte de leur arrière Montgomery, auteur des 15 points de son équipe, contre 6 à Wilkinson, que l’Afrique du Sud ramenait la Coupe du monde en Afrique.
Bataille des airs
Angleterre- Afrique du Sud, 48ème et dernier match de la compétition, terme d’une superbe et très réussie – sur un plan général - Coupe du monde, sentait d’entrée le souffre, par rapport notamment à l’affrontement attendu entre les deux packs. De fait, en touche la bataille des airs débutait dès la première minute avec un ballon chipé par l’alignement sud-africain sur lancer adverse, suivi d’une première mêlée qui tournait elle à l’avantage des Anglais.
Autant dire que dès le début du match, nous étions dans le vif du sujet, avec une préoccupation constante des deux côtés, à savoir l’occupation du terrain. Du coup, les dégagements et les chandelles, illuminaient le ciel de Saint Denis, sans donner un avantage certain à l’un ou l’autre des protagonistes.
Le jeu ne demandant que des fautes, Montgomery pour les Springboks (7ème et 15ème), Wilkinson pour les hommes à la Rose (11ème), meublaient le tableau de marque avec des pénalités, sans que les défenses cèdent sous les coups de butoirs, pourtant répétés, des joueurs des deux coups.
Quelle intensité, avec des prises d’initiative de part et d’autre, avec un engagement et une agressivité de haut niveau, personne ne faisant de cadeaux à personne !
En gros, une finale lancée sur des bases particulièrement élevées, avec deux formations très près l’une de l’autre et une fin de mi-temps épique, les Sud-Africains essayant de franchir la ligne adverse, les Anglais défendant avec férocité. Mais la faute guettait et permettait à Montgomery d’ajouter une troisième pénalité à son actif, permettant à son équipe de virer avec 6 points d’avance (9-3)
L’Angleterre mal récompensée
Les Anglais revenaient avec des intentions franches de ne pas se laisser distancer, avec un changement, le capitaine et pilier Phil Vickery laissant son poste à Matt Stevens. D’emblée, on les sentait plus farouches, cette détermination se traduisant par une somptueuse percée de Mathew Tait, transperçant toute la défense sud-africaine, avant d’être arrêté à 1 mètre de la ligne.
Sur la récupération anglaise, l’ailier Cueto aplatissait en coin mais l’essai était refusé par l’arbitre vidéo, qui jugeait un passage en touche préalable. L’Angleterre était mal récompensée, même si Wilkinson, bénéficiant d’une pénalité sur une brutalité de Burger, ramenait le toujours champion du monde en titre à 3 points (43ème et 9-6)
Le combat se poursuivait de plus belle, l’écart sur le plan du jeu, étant de plus en serré, malgré une nouvelle réussite de Montgomery, permettant à l’Afrique du Sud de reprendre un peu d’air (50ème et 12-6). Au niveau de toutes lignes, on ne se faisait vraiment aucun cadeau, avec un engagement physique féroce, toutes les balles, en touche, dans les mêlées, sur les rucks, étant âprement disputées.
Défendre l’avantage
L’Afrique du Sud, bien que sous la pression, défendait bec et ongles son avantage et profitait de la moindre brèche pour éloigner le danger et même augmenter son avantage, grâce à une pénalité généreusement accordée par M. Rolland. Francois Steyn d’un maître coup de botte des 48 mètres, offrait trois nouveaux points aux Springboks (62ème et 15-6)
Il ne restait plus à l’Angleterre qu’à jeter toutes ses forces dans une bataille qui commençait sérieusement à lui échapper. Avec 9 points de retard, les Anglais se devaient de marquer au moins deux fois, avec à peine 10 minutes à jouer.
La fin du match devenait de plus en plus crispante, les tensions étant fortes à chaque percussion, à chaque point de rencontre. Surtout, les deux équipes faisaient attention à ne pas commettre de fautes, avec des regards de certains vers le chrono du stade, égrenant inexorablement les secondes. Les Anglais tentaient le tout pour le tout et même un drop de Wilkinson, beaucoup trop court.
« Tenir, tenir », devaient se dire les Springboks, peut être au bord de la rupture, mais ne cédant que quelques mètres de terrain avec un énorme courage. Avec Matfield et Botha continuant de dominer la touche, l’Afrique du Sud s’acharnait à conserver le ballon jusqu’au bout pour arracher la victoire.
1er : Afrique du Sud
2èm : Angleterre
3èm : Argentine
4èm : France
Source : Rugby Coupe du MOnde 2007