Cédrika Provencher, 9 ans, de Trois-Rivières, a disparu depuis le mardi 31 juillet 2007
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Race : blanche
Taille : 1,52 m= 5pd
Poids : 31 kg =70Lbs
Cheveux : bruns roux longs et ondulés
Yeux : bruns
Megan Coleman, 21 ans, originaire de Durban est la nouvelle Miss Afrique du Sud. Elle représentera son pays au concours de beauté Miss Monde en 2007 et à celui de Miss univers de la même année.
Souhaitons un excellent parcours à Miss Coleman, à l’instar de ses compatriotes Penelope Anne Coelen (Miss Monde 1978), Margaret Gardiner (Miss Univers 1978) et Anja Buettgen (Reine du Monde 2004)
Les compressions budgétaires du gouvernement fédéral pourraient se traduire par l’abolition de 60 000 à 68 000 postes de la fonction publique au cours des prochaines années, estime un rapport d’un centre de recherches de gauche. Le tiers de ces postes se situe dans la région d’Ottawa-Gatineau.
Ces prévisions ont été tirées d’une évaluation des trois rondes de compressions, amorcées en 2007, et laissent croire qu’au terme du processus, en 2015, le nombre d’employés de la fonction publique fédérale pourrait être à son plus bas niveau depuis l’an 2000. Déjà, l’équivalent d’environ 6300 « postes salariés » sont sur le point d’être éliminés dans le cadre de l’évaluation des dépenses ministérielles, effectuée entre les années 2007 et 2010, et devant dégager des économies de 1,8 milliard de dollars. Il ne s’agit toutefois que de la pointe de l’iceberg, selon un rapport du Centre canadien des politiques alternatives.
La force de frappe du gel des dépenses ministérielles de 2 milliards de dollars, annoncé en 2010, n’a pas encore été ressentie puisque le mot d’ordre commence tout juste à être appliqué, sans compter l’Examen stratégique et fonctionnel de 4 milliards de dollars, qui figurera dans le prochain budget fédéral. Les trois vagues de coupes financières devraient permettre à Ottawa de réaliser des économies de 7,8 milliards de dollars par année d’ici à la fin du processus, en 2014-2015. Les ministres du gouvernement n’ont toujours pas précisé de quelle façon ils comptaient appliquer les coupes, bien qu’ils aient reconnu que des emplois seraient perdus au moyen de départs à la retraite et de mises à pied.
L’auteur du rapport, David Macdonald, un économiste de haut rang travaillant pour le compte du Centre canadien des politiques alternatives, basé à Ottawa, pense que les économies ne seront pas uniquement réalisées grâce à des mises à pied. Il a toutefois fait valoir que la majorité de ces épargnes seront réalisées à l’aide de telles mesures. Les firmes de consultants, les compagnies de maintenance et les organismes sans but lucratif dépendant du financement d’Ottawa pourraient également écoper. « Mais une chose est certaine, peu importe la forme que prendront ces compressions, les pertes d’emplois seront considérables. [...] L’un des principaux problèmes est celui de la transparence. Le gouvernement n’a donné aucun détail des emplois qui seront coupés, ni pourquoi ils seraient abolis. » — David Macdonald, économiste et auteur du rapport
Le directeur parlementaire du budget, Kevin Page, a rappelé que sa première estimation de 6300 emplois perdus dans la première série de compressions avait coïncidé avec ses calculs. Son bureau n’a cependant pas encore rendu d’estimations à propos de la prochaine série de mises à pied. « Il s’agit d’un aspect que nous étudierons lors de notre analyse du budget fédéral de 2012 », a écrit M. Page dans un courriel. Dans un rapport rendu plus tôt ce mois-ci, le directeur parlementaire du budget concluait que le gouvernement de Stephen Harper était sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs de compressions. Le total des dépenses gouvernementales pour les six premiers mois de l’année financière en cours a baissé de 3 %, à 123 milliards de dollars. Pour ce qui est des coûts de fonctionnement, les dépenses ont été réduites de 4 % pour cette même période.
Le ministre des Finances, Jim Flaherty, avait insisté la semaine dernière pour dire qu’il n’avait pas l’intention de remettre un budget de « terre brûlée ». Il a toutefois laissé entendre, par le passé, que certains ministères pourraient avoir à fournir des efforts plus grands que d’autres en matière d’épargne.
Divers scénarios possibles
Le rapport de M. Macdonald fait état de trois scénarios possibles en lien avec la fonction publique, allant du pire - où toutes les économies seraient réalisées grâce à des pertes d’emplois, soit 68 300 « postes salariés » -, au mitigé, où les ministères effectueraient aussi des mesures d’efficacité administrative, limitant les pertes de « postes salariés » à 60 100.
Dans tous les cas, l’impact variera selon l’endroit et le ministère.
La région de la capitale, Ottawa-Gatineau, devrait absorber la majeure partie de ces compressions, coupant de 11 200 à 22 000 emplois. Le Conference Board du Canada a récemment estimé la réduction des postes dans la fonction publique, pour la région d’Ottawa, à quelque 9000 d’ici la fin de 2012. Des pertes importantes allant jusqu’à 5400 emplois sont aussi probables dans les Maritimes, où la présence fédérale est forte. M. Macdonald juge que des ministères comme celui des Services correctionnels et au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), devraient échapper au couperet d’Ottawa, voire être majorés.
Il a toutefois prédit, en se basant sur les premières coupes effectuées, que des compressions viseront l’Agence du revenu, les Travaux publics, les Ressources humaines, Santé Canada, les Pêcheries, les Affaires étrangères, les Affaires autochtones et le personnel civil de la Défense. La façon dont ces coupes influenceront les services fédéraux est difficile à prévoir, a souligné M. Macdonald, en raison du peu d’informations divulguées par Ottawa à ce sujet. « Je crois que c’est une question légitime, de savoir si les Canadiens accepteraient de voir les postes réduits dans les programmes autochtones, par exemple, pour voir croître les Services correctionnels et le SCRS », a-t-il mentionné. Source : Radio-Canada avec La Presse Canadienne - 23 janvier 2012 à 16 h 05 HNE
Fonctionnaires fédéraux
1993 : 249 000
1998 : 194 000
2008 : 263 000
2012 : 255 000
Source : Secrétariat du Conseil du Trésor