Tout sur le sommet du G8 en France
Deauville, la ville hôte
Les pays participants
Les documents officiels & Photos
Les anciens sommets du G8
Tout sur le sommet du G20
Cannes, la ville hôte
Les pays participants
Les documents officiels & Photos
Le précédent sommet du G20 à Toronto
5è sommet du G8 du Canada depuis son adhésion, en 1976.
Sommet du G8 de 2010 à Muskoka
G8 et G20 au Canada en 2010
Sommet du G8 à Évian (France), 1er - 3 juin 2003
Sommet du G8 à Kananaskis - 25-27 Juin 2002, Canada
Sommets & Congrès
Les pays membres du G20
Documents officiels du sommet
A la découverte de Toronto : Hôtels, Aéroport, Transport, Palais des congrès, etc.
À mon invitation, les représentants des cinq États côtiers de l’océan Arctique – le Canada, le Danemark, la Norvège, les États-Unis et la Russie – se sont réunis à Chelsea, au Canada, le 29 mars 2010.
Notre dialogue axé sur l’avenir a porté sur nos rôles et responsabilités dans les régions de l’océan Arctique qui relèvent de notre compétence. Ce dialogue s’est fait dans le respect des engagements pris dans la Déclaration d’Ilulissat de 2008 et en complément aux discussions et à la collaboration que nous entretenons avec tous les États arctiques, les peuples autochtones de l’Arctique et d’autres parties intéressées dans le cadre du Conseil de l’Arctique, tribune principale de coopération internationale sur les enjeux touchant l’Arctique, et d’autres tribunes.
Prière cliquer sur la photo pour l’agrandir De gauche à droite : M. Jonas Gahr Støre, Ministre des Affaires étrangères, Royaume de Norvège ; M. Sergueï Viktorovich Lavrov, Ministre des Affaires étrangères, Fédération de Russie ; M. Lawrence Cannon, Ministre des Affaires étrangères, Canada ; Mme. Hillary Rodham Clinton, Secrétaire d’État, États-Unis d’Amériques ; M. Lars Barfoed, Ministre de la Justice, Royaume de Danemark
En gardant à l’esprit que le cadre juridique international qui s’applique à l’océan Arctique fournit un solide fondement pour une utilisation pacifique et une gestion responsable de cet océan, nous avons fait le point sur les faits nouveaux ayant trait aux organismes internationaux compétents et aux mécanismes internationaux pertinents. En particulier, nous avons noté l’importante collaboration entre les États côtiers de l’Arctique dans la poursuite de travaux scientifiques et techniques visant à tracer les limites extérieures de leurs plateaux continentaux respectifs au-delà de 200 milles marins. Comme nous l’avons souligné dans la Déclaration d’Ilulissat, nous sommes tous déterminés à régler de manière harmonieuse toutes revendications pouvant se chevaucher. Nous avons discuté de l’importance d’approfondir notre collaboration et continuer de communiquer étroitement, au fur et à mesure que les travaux progressent et que l’on prépare d’autres soumissions.
En raison des changements climatiques, l’Arctique est de plus en plus accessible. À mesure que l’activité augmente dans la région, les États côtiers seront confrontés à de nouveaux défis en matière de sécurité publique. Nos gouvernements devront s’y préparer et prendre les mesures qui s’imposent, reconnaissant que la collaboration de tous les pays ne puisse que renforcer nos efforts nationaux. Les États côtiers préparent activement la rédaction d’un document juridiquement contraignant sur la recherche et le sauvetage dans l’océan Arctique dans le cadre du Conseil de l’Arctique ; nous nous y sommes engagés à ce que ce document soit prêt pour la conférence ministérielle du Conseil qui aura lieu en 2011. Comme il est probable que la navigation augmentera, nous convenons qu’il faut accorder la priorité à l’adoption rapide d’un régime ayant force obligatoire pour la navigation dans les eaux polaires, en collaboration avec l’Organisation maritime internationale. Nous avons discuté de la pertinence de demander à nos organismes nationaux responsables de la sécurité publique d’examiner ces enjeux, ainsi que d’autres défis qui risquent de se poser dans l’Arctique, et d’envisager des moyens par lesquels les États côtiers arctiques pourraient échanger des renseignements et renforcer leur coopération, tout en respectant leurs lois nationales.
Même si elles ne seront sans doute mises en valeur que dans plusieurs années, les ressources renouvelables et non renouvelables de l’océan Arctique offrent d’énormes possibilités pour la région. Gérées de manière durable, dans le cadre d’une saine intendance, ces ressources peuvent contribuer à la prospérité économique et au bien-être social des générations à venir, y compris des peuples autochtones. Le Conseil de l’Arctique a publié récemment un rapport sur l’énergie dans l’Arctique et approuvé des lignes directrices sur l’exploitation pétrolière et gazière dans l’Arctique. Les cinq États côtiers entendent appliquer ces lignes directrices de manière à protéger l’environnement marin arctique des répercussions non désirées.
Bien que la pêche commerciale à grande échelle dans l’océan Arctique soit encore lointaine, nous avons discuté de la nécessité d’effectuer des recherches scientifiques plus poussées sur l’état et la nature des stocks de poissons et leurs écosystèmes, afin d’évaluer les nouvelles tendances et leurs implications. Puisqu’un cadre juridique international étendu et pertinent régit déjà l’océan Arctique, les États côtiers ont un intérêt tout particulier à jouer un rôle dans les efforts qui sont déployés aujourd’hui et ceux qui le seront à l’avenir, pour la conservation et la gestion des stocks de poissons dans cette région.
Au fur et à mesure que l’océan Arctique se transforme, il sera essentiel de disposer d’une solide base de connaissances – fondée sur la science de l’Arctique, la recherche et les connaissances traditionnelles – pour bien analyser et élaborer nos politiques à long terme. Ces connaissances tireront parti d’une meilleure coordination et de communications accrues. Nous souhaitons encourager la réalisation des excellents travaux qui sont en cours, notamment les efforts qu’a déployés le Conseil de l’Arctique pour que l’Année polaire internationale soit féconde, et faciliter l’accès aux terres et aux eaux de l’Arctique, conformément aux lois nationales et internationales, afin de renforcer la coopération entre nos communautés scientifiques. Nous nous sommes également demandé s’il y avait lieu de créer une commission hydrographique régionale arctique qui améliorerait nos connaissances des caractéristiques de l’océan Arctique et de ses côtes, connaissances essentielles pour une navigation sécuritaire.
Les États côtiers de l’océan Arctique ont un important rôle d’intendance à jouer dans la région. En nous montrant prévoyants, nous serons davantage en mesure d’édifier une région qui pourra réaliser son plein potentiel et d’assurer que sa transformation profite à ses habitants. Source : MAECI, Canada - 29 mars 2010
Portail sur le Canada : http://canada.ahibo.com/