La chancelière fédérale Angela Merkel a salué les résultats de la conférence. Lors d’une visite auprès du commandement opérationnel de la Bundeswehr à Geltow, près de Potsdam, elle a déclaré : "C’est un premier pas décisif, qui devra être et sera suivi d’autres."

"Les participants à la conférence de Rome se sont dits déterminés à faire immédiatement tout ce qui est en leur pouvoir afin de contribuer à un cessez-le-feu", peut-on lire dans la déclaration commune, ce cessez-le-feu devant être "durable et permanent".

Désarmement des milices

La conférence part du principe qu’il n’est possible d’assurer une sécurité durable au Liban que si le gouvernement libanais exerce son autorité sur tout le territoire.

La déclaration sur le Proche-Orient du sommet du G8 et les résolutions de l’ONU, notamment les résolutions 1559 et 1680, constituent une base appropriée. Ces résolutions s’appliquent pleinement en ce qui concerne le désarmement des milices par les forces armées libanaises. Pour pouvoir améliorer la sécurité dans le pays, l’armée du Liban doit pouvoir s’appuyer sur un mandat des Nations Unies.

Conférence internationale de donateurs

Une conférence internationale de donateurs a été annoncée. Elle aura pour mission de soutenir l’économie et la reconstruction au Liban. La conférence de Rome s’est félicitée de l’intention annoncée par Israël d’ouvrir un corridor permettant d’acheminer des secours humanitaires.

De plus, la conférence prévoit de faire participer les pays de la région à une conférence dont l’objectif sera de plaider pour un soutien de la part des pays riverains, tout règlement à long terme des conflits au Proche-Orient devant être régional.

La déclaration se termine par cet appel : "Les peuples du Liban, d’Israël et de tous les pays de la région doivent être entièrement prêts à collaborer immédiatement avec la communauté internationale afin de parvenir à une paix durable."

Participaient à cette conférence de Rome les représentants des pays suivants : États-Unis, Italie, France, Allemagne, Grande-Bretagne, Espagne, Grèce, Chypre, Canada, Russie, Turquie, Jordanie, Arabie saoudite et Égypte. L’Organisation des Nations Unies (ONU), la Banque mondiale et l’Union européenne (UE) y avaient envoyé leurs représentants. Le président libanais était également présent.

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont prévu de se rencontrer mardi prochain pour une réunion de crise qui portera sur le conflit au Proche-Orient.

Source : Gouvernement fédéral - Berlin, 26 juillet 2006