Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
Après Paul Martin, la grande réunion de la famille libérale qui s’est tenue vendredi à Brampton, en Ontario, a été l’occasion pour un autre ancien premier ministre libéral de manifester son soutien à Stéphane Dion : Jean Chrétien.
Locataire du 24, Sussex de 1993 à 2003, M. Chrétien s’est employé a critiquer Stephen Harper tout autant qu’il s’est efforcé de faire l’apologie de Stéphane Dion et de défendre l’héritage libéral.
Devant une foule enthousiaste, tout acquise à sa cause et galvanisée par sa présence, M. Chrétien a mis en doute le jugement politique de M. Harper. « Il a dit que c’était une honte d’être Canadien lorsque j’ai décidé de dire non à la guerre en Irak », a-t-il ironisé.
L’ex-premier ministre s’est également moqué de la façon dont Stephen Harper avait, dit-il, qualifié le protocole de Kyoto : « Il a dit que c’était un complot socialiste, alors qu’il [le protocole de Kyoto] a été ratifié par plusieurs gouvernements de droite dans le monde ! ».
Attaques sur la politique étrangère
Il a aussi évoqué les affaires de discours plagiés, avant de concentrer ses attaques sur la politique étrangère. Jean Chrétien a reproché au gouvernement de Stephen Harper d’avoir détruit « 50 ans de bonnes relations avec la Chine » et d’avoir fermé des ambassades en Afrique.
Il a également tourné en dérision le choix de ses ministres des Affaires étrangères, Peter MacKay et Maxime Bernier, qui, a-t-il avancé, ne souffrent par exemple pas la comparaison avec John Manley.
Les compressions dans les programmes fédéraux pour la culture et le projet de durcissement des peines de prison pour les jeunes contrevenants, « reflet d’une mentalité d’extrême droite », ont également été exploités par M. Chrétien pour critiquer les conservateurs.« Le mauvais jugement est désastreux en politique », a-t-il insisté.
Jean Chrétien a ensuite appelé a voter pour Stéphane Dion, affirmant que le chef libéral avait, par le passé, toujours répondu présent. « Il était là pour le Canada. Il sera encore là », a-t-il déclaré avant de céder a ensuite la place au chef libéral, son « ami ».
Stéphane Dion a, à son tour, rendu hommage à Jean Chrétien. « Cela a été un honneur de servir sous votre leadership », a-t-il déclaré. Il a également tenu à saluer le travail de Pierre Elliott Trudeau pour le multiculturalisme. Il a aussi défendu l’héritage et le bilan des libéraux, dont celui de Dalton McGuinty en Ontario.
Dion accuse Harper de mensonge
Le chef libéral a ensuite plaisanté sur les attaques dont il a fait l’objet quant à sa connaissance de l’anglais en demandant à M. Harper de répondre à cette question : « What will you do yesterday ? [Que ferez-vous hier ?] ».
Stéphane Dion s’est fait plus virulent en accusant Stephen Harper d’avoir bâti sa campagne sur un mensonge. « Il doit perdre sur ce mensonge ! », a-t-il martelé. « Il a prétendu qu’on va augmenter les taxes. C’est un mensonge ! ».
Stéphane Dion
Le chef libéral s’est ensuite efforcé de se présenter comme la seule alternative à Stephen Harper, dans l’espoir d’attirer à lui le vote de l’opposition. « Le choix, c’est entre lui et moi. C’est entre les conservateurs et les libéraux ».
Stéphane Dion a, dans ce but, rappelé le soutien que lui a apporté Elizabeth May, la chef du Parti vert, avant d’adresser un message aux électeurs néodémocrates en soulignant que les libéraux partageaient les mêmes idéaux en termes de justice sociale.
Le vote bloquiste n’a pas été oublié. Le chef libéral a affirmé que ceux qui voulaient que le Canada reste fort et uni devaient « voter libéral plutôt que pour le Bloc ». Source : Radio-Canada