Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
Pour une deuxième journée consécutive, la période de questions à la Chambre des communes a donné lieu à de vifs échanges.
Le premier ministre Stephen Harper a martelé le même argument, accusant ses adversaires de former une dangereuse coalition avec les socialistes du NPD, mais surtout avec les séparatistes du Québec. Fait à noter, le premier ministre utilise le terme « séparatiste » (separatist) en anglais, mais utilise le terme « souverainiste » en français.
« Le chef du Parti libéral propose de gouverner avec le Bloc québécois qui a un droit de veto sur toutes les politiques importantes, ça ne peut qu’affaiblir notre pays », a dit M. Harper. En fait, il a martelé le même message quelque soit la question du chef de la coalition.
Quand le chef du Parti libéral, Stéphane Dion, a demandé à M. Harper pourquoi il n’avait pas de plan pour relancer l’économie, ce dernier a répliqué que son gouvernement agissait en « préparant le prochain budget. Vous, vous voulez gouverner avec les souverainistes, ce n’est pas un plan économique, c’est un plan pour détruire le pays ».
Exaspéré, Stéphane Dion n’a pas répondu aux insinuations du premier ministre. « Ça n’a tellement pas de bon sens que je ne répondrai pas à ça, a-t-il dit. C’est de la sottise absolue et on ne répond pas à la sottise absolue. »
C’est sur ce ton que s’est déroulée toute la période des questions. Les conservateurs ont répété que la coalition avec les séraratistes mènerait à la destruction du pays. Et la coalition a répété, de son côté, que le chef conservateur n’avait pas de plan pour relancer l’économie, et qu’il ne pensait qu’à préserver son propre emploi, ce pourquoi il n’avait plus la confiance de la Chambre.
Une question d’ADN
De son côté, Gilles Duceppe, répliquant à Stephen Harper, qui affirmait que les Canadiens n’oublieraient pas l’association entre libéraux et souverainistes, a « rappelé » qu’en 2000 et 2004, les alliancistes, puis les conservateurs, avaient aussi approché le Bloc pour former une alliance.
Mais du côté du gouvernement, personne n’a semblé s’en souvenir. Même que l’ancien chef de l’Alliance canadienne, actuellement ministre du Commerce, Stockwell Day, a déclaré qu’il n’aurait jamais songé à une telle entente. « Mes convictions ne me permettraient jamais de conclure un marché avec les socialistes et mon coeur m’interdit de conclure une entene avec les séparatistes ».
Ça irait contre mon ADN de conclure une entente avec un tel parti, ce serait contre mon coeur de conclure une entente avec des séparatistes. Stockwell Day
Si le discours à la nation du premier ministre, ce soir, devait réfléter l’ambiance fébrile qui règnait aux Communes cet après-midi, il y a peu de chance que M. Harper ne tende la main à l’opposition, pour combattre le ralentissement économique.
Les positions sont bien campées, et il semble plutôt que la table soit mise pour une prorogation des Communes, avec nouvelle session fin janvier.
Plus tôt, le député libéral de Papineau, Justin Trudeau, avait critiqué, à la sortie du caucus, l’angle d’attaque des conservateurs, qui veulent provoquer un débat sur l’unité nationale pour éviter de parler de la crise économique.
« M. Harper essaye toujours de générer des crises. La crise, elle se passe au sein des familles canadiennes, au sein des employeurs. C’est là la crise, et c’est là qu’il n’a pas adressé », a-t-il dit.
De retour au Canada, en fin d’après-midi, mercredi, la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, a avancé son retour pour faire face à la crise politique qui secoue le pays.
En raison de circonstances exceptionnelles, la chef d’État aura à trancher dans le débat qui occupe les Canadiens.
Mardi, les conservateurs ont promis d’utiliser tous les moyens légaux afin d’empêcher la coalition dirigée par Stéphane Dion de prendre leur place.
Parmi ces moyens, le premier ministre Stephen Harper devrait demander à la gouverneure générale de proroger la session parlementaire.
Si elle accepte, le Parlement serait fermé temporairement, pour être reconvoqué plus tard. Il pourrait y avoir reprise à la fin du mois de janvier ou au début du mois de février. Au cours de cette période, il n’y aura pas de vote de confiance en Chambre et ainsi, le premier ministre Harper pourrait gagner du temps.
Quant à savoir si la gouverneure générale peut refuser cette demande, il n’y a pas de précédent, selon le professeur de droit de l’Université d’Ottawa, Sébastien Grammond, puisqu’aucun premier ministre n’a jamais demandé une prorogation pour éviter un vote de confiance.
Au retour des parlementaires en 2009, il y aurait présentation d’un discours du Trône, suivi d’un vote de confiance aux Communes.
Rallier l’opinion publique
Pendant ce temps, les conservateurs tentent de s’attirer l’appui de l’opinion publique. Des manifestations sont prévues aux quatre coins du pays, samedi. Des pétitions et des appels aux électeurs ont été lancés pour qu’ils expriment leur désaccord à leur député.
Les conservateurs utilisent à fond Internet pour sensibiliser les électeurs à leur cause. Ils ont aussi lancé une offensive publicitaire dans les journaux et la radio pour discréditer la coalition et tenter de convaincre les Canadiens de la nature antidémocratique d’une telle coalition. Ils reprochent notamment à Stéphane Dion de s’allier des socialistes et des séparatistes.
Dans une publicité radio, ils reprochent notamment à Stéphane Dion d’avoir une entente avec les néo-démocrates « et il travaille avec les séparatistes pour que cela arrive. Il pense même prendre le pouvoir sans vous demander votre opinion, vous les électeurs ». Sourec : Radio-Canada, 3 décembre 2008