Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
En Côte d’Ivoire, la journée du dimanche 31 octobre 2010 a surpris à plus d’un titre. Voilà près de dix ans que les Ivoiriens n’avaient pas voté et ce jour était autant attendu que redouté. La journée s’est achevée sur un succès, pour couronner une organisation apparemment plus au point que ce que l’on avait pu craindre à la veille de l’ouverture du scrutin. Les résultats devraient être annoncés d’ici mercredi. Du côté des candidats, on observe la même sérénité, en attendant dans le calme le verdict des urnes. Plein succès ce dimanche pour la journée de vote en Côte d’Ivoire. Pas la moindre manifestation à signaler, et dans l’ensemble, un dimanche plus calme que d’habitude. Les rares faits divers qui ont émaillé cette journée pas comme les autres ont semblé sans lien avec le scrutin.
Une victoire avant tout pour les Ivoiriens
Ce succès est à porter d’abord au compte des Ivoiriens, dont l’engouement pour le vote a dépassé les prévisions les plus optimistes. Témoin, le taux de participation inhabituellement élevé pour une présidentielle, qui était déjà une élection prisée des électeurs ivoiriens. Comme si les Ivoiriens voulaient dire à leurs leaders qu’ils sont fatigués de la violence. D’ailleurs, dans les longues files d’attente devant les bureaux de vote d’Abidjan, un mot revenait sans cesse : la paix. « On vote pour que notre futur président soit bien élu et qu’il y ait la paix », déclarent de nombreux électeurs. Le succès est à porter également au crédit des forces de sécurité et notamment du CCI, le Centre de commandement intégré, qui a agréablement surpris par ses capacités de déploiement. La soirée électorale a, elle aussi, été marquée par la démonstration d’esprit de responsabilité qu’ont livré les différents camps.
Les candidats jouent l’apaisement
Jusqu’à minuit, il était difficile, sinon impossible, de soutirer aux dirigeants politiques, pourtant présents en nombre dans les quartiers généraux, la moindre confidence sur les tendances ou sur les premiers résultats. Est-ce pour ne pas jeter de l’huile sur le feu ? Les trois principaux états-majors politiques ont décidé de ne communiquer aucun chiffre. Vont-ils attendre sagement la proclamation des résultats provisoires par la commission électorale indépendante ? Difficile à dire. Mais on sent dans les trois camps que les modérés l’emportent sur les extrémistes et que les conseils de prudence délivrés par le représentant spécial de l’ONU Young-Jin Choi ont été entendus. Pour frustrante qu’elle ait été, cette omerta respectée par tous a permis à la journée du 31 octobre 2010 de s’achever dans le calme, l’ordre et la discipline. RFI, lundi 01 novembre 2010
Les bureaux de vote ont fermé leurs portes en Côte d’Ivoire. Après cinq ans d’attente et six reports, l’élection présidentielle s’est tenue finalement ce 31 octobre 2010. Les trois principaux candidats en lice, le président sortant Laurent Gbagbo, son prédécesseur Henri Konan Bédié et l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara ont voté, chacun dans leur fief. Les Ivoiriens se sont véritablement rués vers les bureaux de vote. La majorité des électeurs se sont déplacés dans la matinée. En milieu d’après-midi, il n’y avait pratiquement plus de files d’attente dans la plupart des bureaux de vote. A une heure de la fermeture du scrutin au groupe scolaire Front lagunaire à Trechville, une commune populaire d’Abidjan, les électeurs arrivaient au compte-gouttes.
Le président d’un des bureaux a confié à RFI que le vote s’est déroulé dans la courtoisie, les électeurs laissant la priorité aux personnes âgées, aux femmes enceintes et aux malades. Et le long de l’axe Bouaké-Abidjan, la même ferveur. Deux commerces ont ouvert ce dimanche à Yamoussoukro et à Bouaké alors qu’il n’y avait aucune consigne de fermeture. D’importants moyens avaient été mis en place pour assurer la sécurité dans les rues des villes ivoiriennes. La présence militaire était surtout visible dans les lieux de vote. Pas de déploiement inhabituel dans les rues. Tout le monde s’accorde à dire que le déroulement du scrutin a été calme. C’est ce qu’ont dit notamment les trois principaux candidats Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara parmi les quatorze candidats. Chacun s’est félicité du calme observé par les électeurs. Il faut dire que l’engouement du vote fait que le pays a vécu cette journée au ralenti. On a notamment noté peu de circulation que ce soit en ville ou sur les routes nationales.
Gbagbo, Ouattara et Bédié satisfaits du vote
Le premier tour mettait donc aux prises 14 candidats, dont les 3 ténors de la vie politique du pays : le président sortant Laurent Gbagbo, l’ancien président Henri Konan Bédié et l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara. Tous les trois se sont dits satrisfaits du bon déroulement de l’élection. En glissant leur bulletin dans l’urne, ils se sont félicités du caractère pacifique du scrutin. Laurent Ggagbo a voulu lancer un message à l’ensemble des candidats. RFI, dimanche 31 octobre 2010