Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
En présence du corps diplomatique et de plusieurs personnalités ivoiriennes dont le président de l’Assemblée nationale, le président du Conseil économique et social, le président de la Cour suprême, M. Ouattara a prêté serment devant le Conseil constitutionnel, garant de la loi fondamentale du pays. M. Ouattara a évoqué au cours de la cérémonie "le début d’une nouvelle ère de réconciliation entre les fils et filles de Côte d’Ivoire." "Je ferai tout pour rassembler les Ivoiriens et mettre tout le monde au travail", a-t-il énoncé en substance.
Reconnaissance légale Alassane Ouattara qui a été reconnu jeudi vainqueur du scrutin présidentiel ivoirien du 28 novembre par le président du Conseil constitutionnel ivoirien Paul Yao Ndré a été ainsi conforté de manière officielle dans sa fonction de chef d’Etat ivoirien. Cette reconnaissance légale de M. Ouattara a été précédée de situations singulières et tout au moins contradictoires. Le 3 décembre 2010, M. Yao Ndré avait désavoué la Commission électorale indépendante (CEI) qui avait proclamé la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle avec 54 % des suffrages , et avait donné comme vainqueur Laurent Gbagbo avec 51 % des voix. La polémique politico juridique qui s’en est suivie s’est muée en bicéphalisme émaillée de violences meurtrières jusqu’à l’arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril par les forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, forces pro-Ouattara) avec le soutien des casques bleus de l’ONU et de la force française Licorne.
Au plus fort de la polémique, le président élu ivoirien Alassane Ouattara avait trouvé une formule particulière pour prêter serment. Il avait envoyé le 4 décembre un courrier au président du conseil constitutionnel ivoirien. Dans la lettre, M. Ouattara avait fait état de l’acceptation de son investiture et de sa prestation de serment dans le délai imparti, à savoir un délai des 48 heures qui suivent l’annonce des résultats, selon l’article 39 de la constitution. Alassane Ouattara avait expliqué cette démarche de prestation de serment par écrit par le fait de circonstances exceptionnelles ne lui permettant pas de prêter serment devant le Conseil constitutionnel. Aujourd’hui, avec les "pleins pouvoirs" qu’il exerce depuis la capture de son rival Laurent Gbagbo, M. Ouattara bénéficie de l’acte d’allégeance et surtout de la reconnaissance des institutions ivoiriennes et leurs responsables.
Nouvelle polémique Pour certains observateurs, la prestation de serment devant le président du conseil constitutionnel se veut une reconnaissance de la légitimité d’Alassane Ouattara au plan national, et devrait en toute logique mettre fin à toute polémique. Toutefois, des proches de Gbagbo qui refusent de reconnaître Alassane Ouattara comme président de la république ne démordent pas. Bien au contraire, la fin de la polémique électorale a ouvert la voie à une autre. Le conseiller Europe du président sortant ivoirien Toussaint Alain s’est insurgé vendredi contre la décision du conseil constitutionnel ivoirien de proclamer M. Ouattara comme vainqueur de l’élection présidentielle ivoirienne, jetant ainsi un pavé dans la mare.
"Il n’existe aucune base légale sérieuse à la décision du conseil constitutionnel. Cette proclamation est une aberration juridique, politique et historique", a estimé M. Alain, dans un communiqué publié dans des medias. "Selon la constitution ivoirienne, les décisions du Conseil constitutionnel sont insusceptibles de recours. Le président du conseil ne peut pas s’auto-saisir en annulant la décision prise en décembre", a-t-il ajouté en substance, affirmant que la Côte d’Ivoire se retrouve toujours avec deux présidents de la république que sont Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
La prestation de serment du président élu ivoirien reconnu par l’ONU intervient après cinq mois de violences post électorales qui ont fait au moins 3.000 morts. Celui-ci sera officiellement investi lors d’une cérémonie solennelle prévue pour le 21 mai à Yamoussoukro (centre). Source : Xinhua, Abidjan, 6 mai
Le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire a proclamé jeudi à Abidjan Alassane Ouattara vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier face au président sortant Laurent Gbagbo après cinq mois de crise post-électorale marquée par des affrontements armés qui ont fait au moins un millier de morts. "Le Conseil constitutionnel proclame M. Alassane Ouattara Président de la République de Côte d`Ivoire et l`incite à prêter serment dans un délai qui est convenable", a déclaré le président du Conseil constitutionnel Paul Yao N`Dré, dans une déclaration lue jeudi à Abidjan.
Le Conseil constitutionnel présidé par Paul Yao N’dré, un proche de Laurent Gbagbo, avait invalidé les résultats de la Commission électorale donnant Alassane Ouattara élu avec 54% des voix contre 46% pour Laurent Gbagbo et annulé les votes de plus de sept départements acquis à M. Ouattara avant de proclamer le président sortant élu avec 51% des suffrages exprimés. Les deux candidats s’étaient faits investir présidents de la République avec la constitution de deux gouvernements parallèles plongeant le pays dans une impasse politique et une guerre civile larvée.
Le bras de fer ouvert en décembre a pris fin le 11 avril avec la victoire militaire d’Alassane Ouattara sur son rival Laurent Gbagbo arrêté et assigné en résidence surveillée à Korhogo (nord, 600 km d’Abidjan). Alassane Ouattara a annoncé son investiture officielle pour le 21 mai à Yamoussoukro (centre, 230 km d’Abidjan), la capitale politique et administrative ivoirienne. Source : Xinhua, Abidjan, 5 mai 2011 m m